2. Rituels et le Vivant : Ponts entre Visible et Moins Perceptible
Afin d’assurer une base cohérente pour une compréhension mutuelle consistante, nous avons besoin de définitions aussi opérationnelles que possible des termes que nous utiliserons dans cette présentation.
Clarification de Quelques Concepts
Nous supposons que nous sommes d'accord sur le principe de l'existence, à savoir qu'elle est une émanation de l'Esprit Universel, qui pourrait être évoquée par diverses terminologies : la Conscience Suprême ; Dieu ; l'Un à l'Origine de Toutes Choses... Rien n'est en dehors de cette Entité, et nous préférerions qu'il soit clairement convenu que tout ce qui existe est une auto-émergence de cette Entité, la diversité ne reflétant que des nuances vibratoires et une cohérence, selon le niveau d'existence de l'occurrence.
La Nature, la Vie et le Vivant
Dans la Naturopathie Originelle Héréditaire (NOH), nous distinguons subtilement ces trois concepts interconnectés. La nature représente grossièrement perçue comme le grand ensemble, le théâtre dynamique où tout se manifeste. La vie quant à elle peut être sommairement définie comme le principe actif, cette dynamique que nous voulons croire mystérieuse qui anime les objets, tandis que le vivant désigne l’ensemble des expressions individuelles de cette dynamique vitale. Cette triple perception que nous voulons approfondir nous permet d'accéder à une compréhension plus profonde des interactions de promotion du Bien-Être.
La Nature:
Avant toute chose il faut se rappeler que la dynamique du « théâtre » que constitue la nature se situe à la fois à divers pallier d’existence plus ou moins accessibles en fonction de là où entreprend d’amorcer l’exploration. Nous y reviendront plus loin. Par ailleurs étant donné que tout s’y manifeste cela rend difficilement admissible de considérer certaines occurrences comme n’étant pas naturelles.
Le Tantra utilise pour désigner le monde manifesté le terme Sam’skrta « Kuruksetra » (Kuru ˭fait quelque chose ; Ksetra ˭champ/lieu) « le Champ qui pousse à agir » ou encore « le champ dans lequel on est contraint d’agir » cela se rapproche bien de ce que nous désignons en utilisant l’expression « la nature ». Et le terme « Dharmaksetra » (Dharma ˭propriété caractéristique ; Ksetra ˭champ/lieu) désigne un concept qui parle d’une façon assez pertinente de ce que nous pourrions bien considérer comme l’intégrité d’une entité. Cela se traduit par « le champ dans lequel la propriété caractéristique de chaque chose est contrainte de s’exprimer ». Nous estimons que cette perception nous offre une illustration plus opérationnelle.
La vie et le vivant :
Nous nous avons besoin de redéfinir le vivant pour considérer autant qu’ils le méritent tous les paliers d’existence. C’est ainsi que je proposerais toute situation au cours de laquelle dans une « relation de subordination » une « entité spirituelle spécifique » (Auto Émanation de l’Esprit Universel) parvient à « mettre en coopération coordonnée à son profit », un ensemble d’autres entités spirituelles. L’ensemble de ces entités dans ce cas constitue « un organisme vivant ». La dynamique de cette combinaison entre la subordination et la coordination est pourrait également être de désigner par l’expression « la vie ». Et c’est l’ensemble de telles expressions individuelles qui constituerait ce qu’on appelle « le Vivant ».
L'existence multidimensionnelle
Allons-nous enfin nous décider d’en parler ouvertement ?
Au-delà de la dimension physique, les avancées de la recherche moderne révèlent de plus en plus clairement que l'existence humaine s'inscrit dans une réalité multidimensionnelle incluant des aspects énergétiques, spirituels et émotionnels. Cette vision plus large suggère naturellement que notre bien-être dépend de l'harmonie entre ces différentes dimensions. Il s'agit d'un principe fondamental de la NOH : la reconnaissance que notre existence ne se limite pas à la dimension physique perceptible par nos sens ordinaires. Selon la NOH, nous existons simultanément sur plusieurs paliers ou dimensions (à la fois des plans énergétiques, des paliers de conscience et des fréquences vibratoires…) interconnectés - certains manifestes, d'autres subtils. cette perception suggère que la Maladie comme le Bien-Être prennent souvent racine dans les dimensions parallèles avant de se manifester physiquement. Il est impressionnant de constater à quel point les dimensions subtiles sont liées à des processus biologiques (par exemple, le système nerveux autonome, la production d'hormones), bien au-delà de ce que les moyens technologiques actuels peuvent expliquer. Les effets physiologiques palpables et réguliers des phénomènes vécus dans les mondes oniriques en sont une parfaite illustration. Le praticien de NOH apprend à naviguer consciemment entre ces dimensions afin d'identifier et de traiter les causes profondes des déséquilibres (qu'il s'agisse de déséquilibres karmiques, de mémoires cellulaires ou de blocages émotionnels).
Voyons comment cela fonctionne dans la pratique.
Il est important de comprendre que la naturopathie originelle héréditaire (NOH) n’est pas, en soi, une pratique réservée aux spécialistes ou à une élite initiée. Elle est accessible à tout être humain capable d’accueillir avec ouverture et discernement les directives transmises par l’intuition, le rêve, la vision ou toute autre forme de guidance subtile, dès lors que celles-ci visent à promouvoir le bien-être. Chaque fois qu’une telle instruction est reçue et mise en œuvre, la personne qui s’y engage entre de fait dans le champ vivant de cette tradition. C’est précisément cet acte d’alignement et de service qui consacre la fonction profonde : devenir prêtre d’Horus ou prêtresse d’Isis, non par titre symbolique, mais par posture incarnée, enracinée dans la relation vivante avec le monde visible et les dimensions subtiles de l’existence.
Comment un praticien de NOH « navigue-t-il » entre les dimensions ? Parfois par le biais de rituels, mais l'initiation conduit à une extention des champs de perception, créant généralement simultanément une communication multidimensionnelle permanente. C’est pourquoi, en général, la plupart des personnes appelées à assumer la fonction de Prêtre d’HORUS ou de Prêtresse d’ISIS traversent, au début de leur parcours, une période durant laquelle leur entourage a l’impression qu’elles ont « perdu leur sens ». Cet état conscient de coexistence multidimensionnelle ne les quittera plus jamais. Seule une forme d’apaisement de cette coexistence permanente dans les multiples dimensions — fruit attendu de l’initiation — leur permettra, peu à peu, de remplir pleinement la charge qui leur incombe désormais.
Au cours des processus de fonctionnement du praticien de NOH, l’intervention des plantes et d’autres ingrédients à travers leurs natures et leurs essences étendues mieux perçu, est permanente. Il en va de même des techniques énergétiques. Il suffit de requêtes face aux situations spécifiques pour le découvrir. Illustration : L’anamnèse au cours d’une consultation chez le/la praticien(ne) de la NOH commence par une interrogation par lui/elle pour savoir si ce(tte) dernier(ère) est compétent(e) pour la problématique qui va lui être posé. Suit immédiatement une description sommaire des « ingrédients physiques et technologiques » qui seront mis à contribution. Ces informations la plupart de temps précèdent même celle sur la nature des préoccupations du client. Celui-ci sera appelé à les compléter par ses descriptions détaillé. Il arrive régulièrement que l’anticipation sur les descriptions fournie laisse le client sans voix.
Illustrations : Quand les rêves laissent des traces
Comment les traditions négro-africaines éclairent-elles les passerelles entre mondes visibles et ceux moins perceptibles ?
Quelque part au sud du Nigeria, un homme se réveille en sursaut. Son corps est chaud, sa respiration haletante. Il vient d’être attaqué dans un rêve par une entité qu’il ne connaît pas. Mais en se levant, il découvre sur sa peau des marques fines, comme des griffures. Ce n’est pas une simple coïncidence. Chez les Yoruba, un rêve (àlá) peut être le lieu d’une rencontre réelle, une interaction directe avec les forces qui peuplent le monde des esprits. Ce rêve a parlé, et il a laissé sa marque sur le corps.
Dans les sociétés d’Afrique de l’Ouest et d’Afrique centrale, de telles expériences ne sont ni étonnantes ni isolées : elles sont comprises comme des manifestations réelles, et intégrées à la vision du monde quotidienne. Les cultures noire africaines ne font pas cette séparation nette entre le monde physique immédiatement palpable pour nos sens et le vécu d'autres mondes — comme le monde des rêves ou, plus largement, celui des esprits — telle que le monde moderne a voulu imposer en prenant le premier pour plus réel.
Dans ces traditions, le rêve est un mode d’expérience aussi légitime que l’état de veille, un lieu où se nouent des relations, se transmettent des messages, et se déclenchent des effets visibles. On ne rêve pas seulement : on traverse un espace, on y agit, on y reçoit des appels.
Malidoma Patrice Somé, initié Dagara du Burkina Faso, raconte dans Of Water and the Spirit comment, dans ses rêves, les ancêtres lui enseignent des gestes rituels et lui montrent des objets sacrés qu’il n’a jamais vus. Or, ces objets se révèlent par la suite dans le monde palpable, localisés exactement là où les rêves les avaient situés. Le rêve est ici un espace d’apprentissage réel, dont les fruits se vérifient dans le visible. Ce ne sont pas des visions intérieures : ce sont des rencontres avec des forces agissantes dans un plan du monde complémentaire au nôtre.
Au Zimbabwe, les anciens Shona considèrent que certains rêves contiennent des injonctions ancestrales auxquelles on ne peut se soustraire. Une femme, tourmentée par des songes récurrents, finit par suivre l’indication reçue en rêve : creuser sous un arbre derrière sa maison. Elle y trouve un sachet contenant des fragments d’ossements et de perles, correspondant à un rituel ancien non accompli. Ce geste, dicté dans le rêve, permet de réparer une rupture spirituelle familiale. Les rêves, ici, transmettent des connaissances ancestrales enfouies, et agissent comme médiateurs de réparation entre les vivants et les morts.
Chez les Zoulous d’Afrique du Sud, les rêves peuvent annoncer un changement radical de destinée. On raconte que ceux qui sont appelés à devenir sangoma (guérisseurs traditionnels) commencent par faire des rêves insistants, où les ancêtres leur apparaissent, leur remettent des objets, les instruisent. Ces objets – des perles, des ossements, des récipients – se matérialisent parfois dans le monde visible, retrouvés dans des lieux indiqués par le rêve ou offerts par des inconnus. Ce processus initiatique, nommé ukuthwasa, repose sur une pénétration mutuelle des plans du monde, où les messages des ancêtres deviennent repères concrets dans le cheminement de vie.
Au Gabon, les initiés du Bwiti, chez les Fang, utilisent l’iboga pour ouvrir l’accès au monde des ancêtres. Lors de ces voyages de l’âme, les rêveurs perçoivent des scènes précises, des récits oubliés, des objets cachés. Et à leur réveil, ces informations s’avèrent exactes. James Fernandez rapporte des cas où des novices révèlent des secrets familiaux ou localisent des objets rituels qu’ils n’auraient pas pu connaître autrement. Ces révélations ne sont pas considérées comme des hallucinations, mais comme des traversées d’un espace réel, où l’âme se déplace, apprend, et revient avec des éléments de vérité.
Ainsi, dans les traditions d’Afrique noire en général et de l’Afrique de l’Ouest et d’Afrique centrale en particulier, les rêves et les autres formes d’expérience non ordinaires sont vécus comme des extensions du réel, non comme des productions mentales. Ils s’inscrivent dans un tissu cosmologique dense où les interactions entre humains, ancêtres, esprits et éléments naturels sont constantes. Et ces interactions peuvent laisser des traces tangibles, sur le corps, dans l’environnement, ou dans l’équilibre des relations sociales.
Plutôt que de séparer le visible de l’invisible, ou le mental du matériel comme des domaines autonomes, les traditions d’Afrique noire décrivent un monde à plusieurs strates, où rêve, vision, transe et gestes concrets sont autant de formes d’action réelle, opérant chacune dans leur plan mais liées dans leurs effets. Et dans ce monde, les rêves participent pleinement à la transformation du réel.
Références
· Abimbola, W. (1977). Ifá : une exposition du corpus littéraire ifá. Presses universitaires d'Oxford.
· Ashforth, A. (2000). Madumo : Un homme ensorcelé. Presses de l'Université de Chicago.
· Daneel, ML (2001). Gardiens de la Terre Africains : Mission Interconfessionnelle Holistique. Presses UNISA.
· Fernandez, JW (1982). Bwiti : une ethnographie de l'imaginaire religieux en Afrique. Presses universitaires de Princeton.
· Gelfand, M. (1982). Les croyances spirituelles des Shona. Presse Mambo.
· Ngubane, H. (1977). Corps et esprit dans la médecine zouloue (Le corps et l'esprit dans la médecine zouloue). Presse académique.
· Peel, JDY (2000). Rencontre religieuse et formation des Yoruba. Indiana University Press.
· Somé, député (1994). De l'eau et de l'esprit : Rituel, magie et initiation dans la vie d'un chaman africain. Tarcher.
Le Bien-Être
Le bien-être est généralement défini comme un état global d’équilibre et d’harmonie, qui inclut non seulement la santé physique, mais aussi l’épanouissement émotionnel, social et spirituel. Il repose sur la satisfaction des besoins fondamentaux, la qualité des relations, le sens donné à la vie, et la capacité à atteindre ses objectifs personnels. Contrairement à une vision moderne souvent limitée au confort ou à l'absence de symptômes, le Bien-Être dans la NOH représente un état d'harmonie dynamique entre toutes les dimensions de l'être et de l’existence. Il implique une conscience élargie, une connexion fluide avec notre environnement naturel et social, et une circulation optimale de l'énergie vitale.
Le Bien-Être authentique se manifeste comme une capacité constante d'adaptation et de régénération face aux défis multifacettes de l'existence. Et ce que diverses autres approches du Bien-Être ne considèrent pas assez c’est le fait que l’aspiration au Bien-Être concerne toutes les entités existantes sans exception. Cela se ressent très vite à travers la spontanéité de « collaboration coordonné » entre toutes les entités existantes. Seule une démarche intégrant suffisamment la multi-dimensionnalité de l’existence comme le fait la NOH permettrait d’appréhender cette aspiration.
La naturopathie et ses ramifications, y compris la NOH
La naturopathie est une approche holistique visant à soutenir la santé et le bien-être en respectant scrupuleusement la nature spécifique du bénéficiaire ainsi que celle des ingrédients mis à contribution. Elle procède à l’exploration objective et systématique la plus poussée possible de cette « nature spécifique », dans le but de construire des pistes de réponses adaptées aux préoccupations individuelles. Au-delà de cette analyse approfondie, elle englobe diverses pratiques telles que la promotion d’une alimentation saine, la phytothérapie, la promotion de la pratique du jeûne, ainsi que différentes approches de manipulation et de détoxination physiologiques.
Il serait plus exact de reconnaître que ce qu'on appelle aujourd'hui la "naturopathie moderne" représente un cas particulier, une expression limitée des principes et pratiques préservés dans leur intégralité par la Naturopathie Originelle Héréditaire. Loin de rejeter les approches de la naturopathie contemporaine, la NOH les intègre pleinement tout en les replaçant dans un cadre plus vaste et plus profond. Elle reconnaît la valeur de ces méthodes pour des situations spécifiques, tout en maintenant l'accès à un répertoire de solutions considérablement plus étendu.
La NOH a une considération persistante accordée à la multi-dimensionnalité de l’existence c’est là que sa particularité commence à se refléter. Mais ce qui distingue fondamentalement la NOH est sa méthode de transmission du savoir. L'initiation y privilégie l'immersion complète de l'initié, créant les conditions d'une appropriation profonde et personnelle des connaissances transmises, bien au-delà de la simple compréhension intellectuelle. Elle préconise que certaines connaissances essentielles ne peuvent être acquises par l'étude académique seule, mais sont révélées à travers des connexions initiatiques avec des dimensions parfois difficilement perceptibles et pourtant réservoir du savoir atemporel. Dans ces moments de connexion, le temps acquiert une surprenante perméabilité quasiment sans limite si ce n'est la capacité à intégrer la relativité des faits et des choses.
La NOH représente ainsi non pas une alternative à la naturopathie moderne, mais sa source originelle et son expression la plus complète, préservant des dimensions que les approches plus récentes ont progressivement délaissées.
Comment le Praticien NOH Travaille-t-il ?
Imaginez un(e) "docteur des énergies" qui utilise des outils à la fois anciens et modernes pour rééquilibrer votre corps, vos émotions et votre esprit. Voici comment ça marche :
i. La Navigation entre les dimensions
Le/la praticien(ne) de NOH est un peu comme un(e) explorateur(rice) de l’invisible :
- Lors d’un rituel avec des plantes sacrées comme l’iboga au Gabon, il/elle entre en transe pour voir les blocages énergétiques qui vous affectent.
- Mais il y a mieux ! À votre arrivée chez le/la praticien(ne) de NOH, il/elle vous décrit vos préoccupations avec une précision déconcertante, sans que vous ayez encore parlé. Comment ? Parce qu’il/elle communique instantanément avec une réalité parallèle d’où ces informations sont captées.
- En Afrique de l’Ouest chez les Akan, un devin peut recevoir des messages en état de veille ou pendant un sommeil induit, révélant les causes profondes d’un déséquilibre vécu dans le monde physique. L’information vient souvent « toute faite », comme dictée de l’intérieur.
Citation: « Tout est énergie » (Einstein). Ces blocages sont comme des nœuds dans un fil électrique – ils empêchent la vitalité du Tout que vous représentez de circuler.
ii. Les plantes, vos alliées multidimensionnelles
Elles agissent à la fois sur votre corps et votre âme :
- L’ashwagandha (plante indienne) calme le stress tout en rechargeant vos « batteries intérieures ». Mais parfois, ce n’est pas une seule plante qui suffit.
- Imaginez que vous soyez dans un moment de vie où tout semble coincé, sans raison claire. Chez les Bamiléké et d’autres tribus au Cameroun, le diagnostic posé peut évoquer une désorganisation de vos relations avec d’autres dimensions. Dans ce cas, le/la praticien(ne) vous proposera un rituel : soit vous-même, soit un proche déposera une branche de "l’arbre de la paix" sur un lieu lié au blocage, avec une intention claire et des mots justes. Et souvent, les choses bougent dans les jours qui suivent. Ceux qui ont essayé parlent d’un apaisement immédiat, comme si une autorisation avait été donnée de l’autre côté.
- Toujours au Cameroun, certaines lignées utilisent l’écorce de l’onzele pour "réveiller" les ancêtres bienveillants qui interviennent sur les désordres physiques non expliqués. Une fois l’invocation faite, une amélioration physique rapide est observée, parfois dès le lendemain.
Citation : « La nature est le meilleur médecin » (Hippocrate). En NOH, chaque plante est choisie autant pour ses propriétés visibles que pour d'autres aptitudes invisibles.
iii. Des techniques qui parlent à votre corps
Le travail énergétique se fait avec des gestes et des objets qui vous reconnectent à vous-même :
- Avec des bols tibétains ou des huiles essentielles, le/la praticien(ne) harmonise vos chakras comme on accorde un instrument.
- Chez les Bamilékés et d’autres tribus aux Cameroun, le/la praticien(ne) de NOH peut pratiquer des bains de fumée, faire appel à des esprits de résilience (par fusion temporaire avec un animal choisi pour ses aptitudes en la matière), ou encore avoir recours à des objets colorés pour fortifier l’aura.
- Au Bénin, il arrive qu’on place des perles de couleur sur le corps pour équilibrer le champ énergétique d’un patient. Ces perles sont chargées dans un rituel, puis déposées sur des points précis pour "refermer" les fuites d’énergie. Nous retrouvons cette pratique chez les bamiléké du Cameroun.
Effet : Après une séance, vous dormez mieux, respirez mieux, votre présence s’impose sans effort. Votre corps vous remercie.
iv. Les rêves, fenêtres sur vos mémoires cachées
Dans les traditions de NOH, les rêves ne sont pas des images passagères, mais des diagnostics et des guides.
- Si vous rêvez souvent de tomber, cela signale un blocage du chakra racine. Le praticien vous proposera des méditations et peut-être un bain aux plantes spécifiques.
- Dans un autre cas, si dans le rêve, vous mangez des aliments - surtout de la viande - cela peut signaler une contamination spirituelle. Il faudra alors une détox complète, pas seulement physique, mais aussi énergétique et comportementale. Et vous recevrez des conseils pour renforcer votre discernement face à ce genre de sollicitations invisibles.
- Chez les Kongo, si dans le rêve, vous marchez à reculons cela indique une influence ancestrale non digérée ou un pacte non reconnu. Le rêve est alors vu comme un rappel de dette énergétique ; il faut agir, faire offrande, demander réparation.
Citation : « Le rêve est la voie royale vers l’inconscient » (Freud). Mais en NOH, c’est aussi une voie d’action, de relation et de transformation.
v. Pourquoi la science moderne a-t-elle du mal à expliquer ça cela ?
C’est un peu comme essayer de filmer le vent avec un appareil photo : on ne voit pas le vent, mais on observe comment il fait bouger les feuilles.
Les pratiques de NOH opèrent souvent à des niveaux que les instruments classiques ne détectent pas encore. Pourtant, leurs effets concrets se mesurent parfois :
- - Preuve indirecte : après un rituel de NOH, des analyses montrent une baisse de l’inflammation (par exemple, les marqueurs CRP diminuent).
- - Autre exemple : des cas nécessitant initialement une chirurgie lourde sont réévalués, après des pratique préconisées de NOH, à de simples interventions légères.
Je peux parler d'expérience personnelle : longtemps, j’ai cru que mon détachement du monde était une disposition mentale. Jusqu’au jour où, au fil d’un accompagnement NOH, j’ai découvert qu’il s’agissait d’une véritable dislocation multidimensionnelle. J’ai été réparé, réaligné. Depuis, je ressens une motivation incarnée, durable. J’ai vu d’autres personnes, tout aussi déroutées que moi, recouvrer équilibre, sens et vitalité grâce à ces pratiques.
- Citation : « Ce qui est invisible est souvent essentiel ». - Pierre Rabhi
Ce lien profond entre les différentes dimensions de l’être ne serait pas complet sans évoquer ce qui les traverse toutes : la nature, le vivant, et en particulier les plantes. Dans les pratiques de NOH, ils ne sont pas des décors passifs. Ils sont des partenaires actifs, conscients, dotés de fonctions précises.
Utilisation de la Nature, du Vivant et Notamment des Plantes dans un Contexte Rituel de Promotion du Bien-Être
Dans les traditions de l’Afrique noire - et en particulier celles transmises en Afrique centrale et en Afrique de l’Ouest - la nature entière est actrice du Bien-Être. Les plantes, bien sûr, mais aussi les vents, les eaux, les pierres, les animaux - tous sont porteurs d’intentions, d’histoires et de forces palpables capables d’intervenir à des niveaux très concrets. C’est en entrant en lien avec eux, que l’on parvient à s’engager en activité de promotion du Bien-Être.
Il convient de noter que ces pratiques ne s’arrêtent pas aux propriétés biochimiques des éléments naturels. Une plante n’est pas seulement un "principe actif" : elle est une alliée consciente, une mémoire vivante, parfois même un esprit avec lequel on établit un pacte (nous parlons ici d’une coopération qui peut être en coordination ou en subordination selon le besoin). Chaque élément naturel utilisé dans un rituel l’est pour ce qu’il est, ce qu’il signifie, ce qu’il relie. Le vent n’est pas qu’un mouvement d’air, il est régulièrement messager. La roche n’est pas qu’un minéral, elle se trouve être souvent gardienne de savoirs enfouis (une telle entité serait tout simplement une illustration particulière de situation au cours de laquelle « dans une « relation de subordination » une « entité spirituelle spécifique » (Auto Émanation de l’Esprit Universel) parvient à « mettre en coopération coordonnée à son profit », un ensemble d’autres entités spirituelles »… revoir le paragraphe ci-dessus qui parle des concepts de « la nature » de « la vie » et « du vivant ». Le feu purifie, mais il transmet aussi l’intention aux plans subtils. Ces liens symboliques et spirituels font partie intégrante de l’efficacité du rituel : le Bien-Être y est une restauration des alliances entre les dimensions visibles et invisibles de l’Être ou du vivant.
Dans ces pratiques, le recours à la nature n’est jamais passif. Chaque geste rituel, chaque appel au vent, à une plante ou à une source, engage la personne concernée dans un processus actif. C’est là l’un des fondements de la Naturopathie Originelle Héréditaire : restaurer l’autonomie la responsabilité de préservation et de promotion de de l’individu face aux malheureuses situations de déséquilibres dont il soufre. Le praticien ou la praticienne n’est pas un "faiseur de miracles", mais un guide, un accompagnant, qui suscite la participation consciente de celui ou celle qui consulte. Il ou elle aide à décoder les signaux du vivant, à rétablir les alliances perdues, mais c’est toujours la personne elle-même qui, au fil des rituels, se réengage dans sa propre transformation. On est bien dans une démarche de coaching, enracinée dans une tradition de transmission vivante, qui ne cherche pas à contrôler mais se préoccupe d’éveiller.
Ainsi, ce qui se joue dans ces pratiques n’est pas simplement une quête de soulagement, mais une réactivation du lien profond entre les humains et le vivant. Dans un monde qui fragmente, hiérarchise et isole, ces traditions rappellent que le Bien-Être véritable est relationnel, enraciné, collectif. La nature, dans toute sa diversité - minérale, végétale, animale, invisible ou visible selon les limitations - n’est pas un simple réservoir de ressources : elle est un tissu d’intelligences qui collaborent. Et chaque rituel, chaque interaction consciente, est une manière d’honorer cette alliance perpétuelle connue ou méconnue et de participer à une dynamique active de promotion du Bien-Être.
Cependant, derrière cette façon d’interagir avec le vivant se cache une vision du monde bien plus vaste, une cartographie de l'existence que la science moderne peine encore à cerner pleinement. Les traditions de l’Afrique noire - en particulier en Afrique centrale et de l’Ouest - nous invitent à élargir notre perception des réalités qui structurent nos vies. C’est ce que nous allons explorer maintenant.
Compréhension Élargie des Dimensions de l'Existence
Avez-vous déjà eu cette sensation qu’un rêve, un signe ou une coïncidence insistante cherchait à vous transmettre quelque chose d’important ? Dans les cultures d’Afrique noire - en particulier celles d’Afrique centrale et de l’Ouest - ces phénomènes ne sont ni marginalisés ni relégués à l’imaginaire. Ils sont accueillis comme des manifestations réelles, porteuses de sens, inscrites dans une vision du monde à plusieurs niveaux.
Dans ces traditions, l’existence ne se limite pas à un seul plan. Elle est perçue comme une composition de mondes interconnectés, où les événements visibles résonnent souvent avec des réalités plus profondes : celles des ancêtres, des esprits, des mémoires, des intentions. Ce qui se passe "ici" est rarement sans lien avec ce qui se trame "ailleurs".
La NOH hérite pleinement de cette vision élargie. Elle enseigne que nous vivons sur plusieurs plans simultanément - physiques, émotionnels, énergétiques, karmiques, vibratoires - et que les déséquilibres ne prennent forme dans le corps qu’après avoir circulé dans ces autres couches de l’être. D’où la nécessité, non de traiter uniquement le symptôme, mais de restaurer la cohérence entre les plans.
Ce regard ne rejette pas les approches modernes ; il leur ouvre davantage de perspectives. Ce que nos limitations sensorielles et conceptuelles ne nous permettent pas de voir ni de mesurer peut, lorsqu’on s’ouvre à d’autres modes de perception, être ressenti, interprété, intégré. C’est une manière d’habiter le monde en prenant en compte, autant que faire se peut, la totalité de ce qui se manifeste, y compris ce que la vision matérialiste dominante se refuse encore à intégrer.
Dans cette approche, le/la praticien(ne) NOH ne se contente pas d’observer ce qui est apparent. Il/elle écoute les résonances, suit les correspondances difficilement perceptibles aux sens du commun, accompagne la personne à faire les liens entre les différents niveaux de son existence. C’est une posture d’écoute et d’accompagnement qui mobilise à la fois les perceptions subtiles, l’attention symbolique, et l’intelligence du vivant.
Sommes-nous prêts à envisager que les perceptions fines - rêves prémonitoires, intuitions, sensations inhabituelles - ne soient pas des illusions, mais de véritables interfaces entre des réalités complémentaires ?
C’est précisément dans cet espace que le/la praticien(ne) NOH intervient : non pas dans la croyance, mais dans la reconnaissance concrète de plans d’existence reliés, vivants, en interaction.
Et bien que cette manière d’habiter le réel soit profondément ancrée dans les traditions africaines noires, elle n’est pas propre à elles seules. On retrouve cette posture dans de nombreuses cultures autochtones à travers le monde : chez les Aborigènes d’Australie, les peuples amérindiens, les traditions chamaniques d’Asie centrale ou encore les peuples de l’Arctique. Tous ces peuples partagent, malgré leurs différences, une même intuition fondamentale : le monde ne se résume pas à ce qui est mesurable, il s’étend à ce qui est relié.
Dans cette perspective, le visible et l’invisible ne s’opposent pas - ils coopèrent. Et cette intelligence du vivant, intégrée dans la pratique de la NOH, ne se présente pas comme une alternative à la science moderne, mais comme un élargissement. Elle rappelle que la connaissance ne s’épuise pas dans les chiffres ni dans l’objectivité mesurable. Il existe aussi des savoirs vécus, issus du rêve, de l’écoute intérieure, du contact avec les expressions diverses du monde - des savoirs qui ne relèvent pas de la croyance, mais d’une autre forme de rigueur : confirmée par l’expérience incarnée.
Dans cette vision du monde, où chaque manifestation du vivant est un message en puissance, le rituel devient un langage. Il ne s’agit pas d’un acte figé, mais d’un geste vivant qui mobilise la relation entre les plans. Pour saisir cette intelligence à l’œuvre, rien ne vaut l’observation concrète de certaines pratiques rituelles enracinées dans la nature et le vivant. Approchons-nous maintenant de quelques exemples..
Exemples de rituels associés à la nature, au vivant et aux plantes
Du point de vue de la Naturopathie Héréditaire Originelle, les éléments naturels ne sont pas utilisés uniquement pour leurs propriétés curatives et autres réparatrices. Ils sont convoqués pour ce qu’ils sont : des présences vivantes, riches d’expressions multiples, de mémoires, de messages, avec lesquelles on entre en alliance dans des contextes précis..
Les sept rituels suivants, issus des traditions de l’Afrique noire — en particulier de l’Afrique centrale et de l’Ouest — démontrent comment la nature, le vivant et les plantes jouent un rôle actif dans la régulation de notre existence.
a. Le Chemin des Feuilles : Rétablir un lien sans paroles
Quand une tension familiale s’est enkystée au point que le dialogue semble impossible, on trace à l’aube, entre deux maisons, un chemin de feuilles choisies pour leur vertu de pacification (du fromager ou du baobab, selon la région). Un proche de confiance le parcourt en silence avec un bol d’eau infusée. Le simple fait de marcher ce sentier ouvre la voie à une détente relationnelle. Parfois, les gestes reviennent avant les mots.
b. Le Feu et le Souffle : Pour Recentrer un jeune désorienté. Un(e) jeune adulte qui "s’est perdu(e)" intérieurement est invité(e) à passer la nuit seul(e) face à un feu fait de bois parfumé. Tout au long de la nuit, il/elle souffle doucement sur les flammes tout en nommant, en silence, les choses qui l’habitent. Le feu reçoit, le souffle libère. Au petit matin, l’eau des cendres est versée sur ses pieds pour l’aider à "remarcher juste".
c. Les pierres chaudes – Pour appeler les ancêtres à répondre
Dans certains rituels sahéliens, on chauffe des galets sur un feu d’acacia, puis on les enterre brièvement avec des plantes séchées et un peu de miel. La vapeur ainsi générée est vue comme un appel aux ancêtres. La personne dort ensuite à proximité du site, en silence. La réponse vient par le rêve ou par un événement inattendu dans les jours qui suivent.
d. La tisane de passage – Pour se délester du poids du passé
Après plusieurs pertes ou ruptures, une femme est guidée dans la préparation d’une infusion amère de plantes connues pour "laver les mémoires". Elle boit trois gorgées, lentement, en marchant vers un arbre fort. Arrivée au tronc, elle souffle doucement dessus : le passé est confié à une force plus vaste.
e. Le bain d'ombre : Pour clarifier l’esprit
Lorsqu'une personne dit : « Je ne vois pas clair dans ma vie », le praticien peut proposer de s’asseoir sous une canopée dense au petit matin, les pieds nus sur un lit de feuilles fraîchement arrosées. Pendant le chant d’un oiseau (souvent choisi pour son rythme constant), la personne reste en silence. L’obscurité végétale agit comme un filtre mental. À la sortie, la clarté revient… souvent d’elle-même.
f. La marche aux graines – Pour retrouver l’élan intérieur
Des graines médicinales (comme le niébé ou le sésame noir) sont placées dans les poches d’une personne en quête de reprise d’initiative. En marchant au lever du jour, elle en touche une à chaque respiration consciente. Dès qu’un soulagement se fait sentir, elle en plante une au bord du chemin. Elle sème ainsi sa propre renaissance.
g. Le cercle du vent – Pour apaiser les pensées obsédantes
Quand l’esprit est envahi de pensées en boucle, un cercle de branches légères (comme le palmier nain) est formé. La personne s’assied au centre, au moment où le vent se lève. Elle parle alors à voix basse, en "offrant" ses pensées au vent. Les anciens disent que "si le vent t’écoute, il emporte ce qui n’a plus besoin de rester".
Il va sans dire que la nature des préoccupations des personnes qui recourent aux services du/dela Praticien(ne) de NOH n’autorise pas la divulgation de mécanismes de préservations et de promotion du Mieux-Être. Serait-il nécessaire de rappeler qu’il s’agit de situations conflictuelles : Les tendances de construction de promotions et de préservations travaillant pour supplanter celles de destruction de dégénérescence et de disruption ? Selon la Naturopathie Originelle Héréditaire ces 2 tendances fondamentales sont concomitantes chacune se déployant avec sa sphère de compétences et d’aptitudes. C’est ce qui est symbolisé par la représentation du Ying et du Yang.
Rappel : Bon/Mauvais ; Positif/négatif ; Tendance constructive/Tendance disruptive, pour une communication fluide
Limiter autant que possible des infiltrations d’ingrédients susceptibles freiner la perception de ce qu’on essaye de transmettre.
Ne vous est-il jamais arrivé une situation où quelqu'un a lancé : « C'est une mauvaise idée. » ou une expression dans ce genre utilisant l’expression : négatif ? La pièce s'est figée. La tension est montée - non par le contenu, mais parce que ce mot avait déjà verrouillé l'échange. Rien ne tue une conversation plus efficacement qu'un jugement masqué en feedback.
Dans les communications, nous catégorisons instinctivement : bon/mauvais, positif/négatif. Ces termes, pourtant banals, imposent des jugements qui étouffent la nuance, la curiosité et la croissance.
Une alternative inspirée des systèmes vivants et sagesses anciennes est pourtant disponible. Et si, plutôt que bon ou mauvais, nous interrogions simplement pour savoir : Est-ce constructif ? Est-ce disruptif ?
C’est justement la perception de la NOH. Et tout s'en éclaire différemment.
Un commentaire ou une perception disruptifs ne sont pas des attaques mais des catalyseurs qui débloque les schémas figés. Une remarque ou une perception constructive ne sont pas nécessairement complaisantes - elles peuvent clarifier ou faire progresser. Cette perspective transforme les échanges d'affrontements en explorations.
Nous avons tous vécu ces moments où une question dérangeante révèle une vérité essentielle, ou inversement, un éloge "positif" contourne le cœur du problème. Parler en termes de constructif et disruptif, c'est décrire l'impact réel, pas notre opinion.
En nous méfiant des étiquettes bon/mauvais, nous créons un espace pour le dialogue authentique, les vérités inconfortables, l'apprentissage véritable.
La NOH se demande simplement : Cela va-t-il construire ? Cela va-t-il remettre en question ce qui doit l'être ? Si oui, alors elle préférera que ce soit dit et ou fait.
Bibliographie suggérée
- Turner, V. (1969). Le processus rituel : structure et anti-structure . Aldine.
- Douglas, M. (1966). Pureté et danger : une analyse des concepts de pollution et de tabou . Routledge.
- MacGaffey, W. (1986). Religion et société en Afrique centrale : les BaKongo du Bas Zaïre . Presses de l'Université de Chicago.
- Olupona, JK (éd.). (2000). Spiritualité africaine : formes, significations et expressions . Carrefour.
- Mbiti, JS (1969). Religions et philosophie africaines . Heinemann.
- Watt, JM, et Breyer-Brandwijk, MG (1962). Les plantes médicinales et toxiques d'Afrique australe et orientale . E & S Livingstone.
- Sillitoe, P. (2023). Manuel d'ethnobotanique . Routledge.
- Janzen, JM (1978). La quête thérapeutique au Bas-Zaïre . Presses universitaires de Californie.
- Kaptchuk, TJ (2002). « L'effet placebo en médecine alternative : la pratique d'un rituel de guérison peut-elle avoir une signification clinique ? » Annals of Internal Medicine , 136(11), 817-825.
- Soga, M., Gaston, KJ, et Yamaura, Y. (2017). « Le jardinage est bénéfique pour la santé : une méta-analyse. » Preventive Medicine Reports , 5, 92-99.
- Sullivan, WC, et al. (2018). « Expérience de la nature et mortalité : revue systématique et méta-analyse. » Revue internationale de recherche environnementale et de santé publique , 15(11), 2411.
Conclusion
Je revois encore l'air perplexe du médecin lorsque je lui ai annoncé qu'une tisane vue en rêve avait guéri quelque chose que ni ses scanners ni ses prescriptions n'avaient identifié. Il m'a écouté, oscillant entre doute et fascination, avant de conclure : « Intéressant, mais invérifiable. » Cette rencontre m'a révélé que le fossé entre le savoir vécu et originel et les vérités cliniquement validées n'est pas insurmontable, mais simplement inexploré.
Les passages entre le visible et le difficile à percevoir que les rituels NOH nous invitent à franchir transforment notre perception de la réalité. La science est-elle vraiment si éloignée de ces dimensions subtiles ? Ou est-il temps de cartographier les territoires communs et les résonances inattendues, voire les complémentarités insoupçonnées ?
Notre prochaine exploration de la Naturopathie Héréditaire Originelle tracera précisément cette frontière fascinante : le dialogue entre la sagesse initiatique et les perspectives scientifiques, parfois tumultueux mais toujours fertile.