Nous luttons de plus en plus intensément au fil du temps pour un meilleur état de santé général de notre société. Et si nous nous trompions simplement parce que les tendances modernes ont discrédité par inadvertance les connaissances instinctives traditionnelles ? Avez-vous remarqué à quel point le cycle de déclin de la vitalité humaine semble être une fonction linéaire du vieillissement et de la perte de flexibilité ?
Dans cette publication, nous explorons un savoir très ancien utilisé dans la gestion autonome de la santé et du bien-être pour limiter le fonctionnement inconfortable du corps. Il s'agit de la pratique d'étirement des muscles et des ligaments. Au mieux, elle est considérée avec condescendance par les tenants actuels de la gestion de la santé, surtout compte tenu du nombre élevé de personnes qui continuent d’y adhérer. Au pire, elle est régulièrement accusée de mettre potentiellement en danger la santé de ceux qui la pratiquent, probablement parce qu’elle réduit drastiquement leur dépendance au système de santé promu.
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Histoire Etendue des pratiques d’étirements des muscles et des ligaments
Les étirements, en tant que discipline physique, font partie intégrante de la santé et du bien-être humains depuis des millénaires. Son histoire est une tapisserie tissée à partir des fils de diverses civilisations anciennes, chacune apportant sa philosophie et ses techniques uniques.
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Egypte ancienne (Kemet) :
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La pratique du Kemetic Yoga, ou Yoga égyptien, suggère que des exercices d’étirement proches du yoga étaient présents dans la vie quotidienne et les pratiques spirituelles de l’Égypte ancienne. On pense que cette branche du yoga et de la philosophie est apparue pour la première fois en Égypte, ce qui signifierait qu'elle est encore plus ancienne que le yoga indien !
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Les postures représentées dans les hiéroglyphes et les sculptures des temples présentent une ressemblance frappante avec les poses de yoga modernes, indiquant une compréhension sophistiquée du corps humain et de ses capacités. Cette forme de yoga mettait l’accent sur l’harmonie entre les domaines physique et spirituel, en mettant l’accent sur le contrôle de la respiration et les postures méditatives.
Inde ancienne : les asanas du yoga, qui font partie du système plus large du yoga, ont leurs racines dans les anciennes traditions indiennes. Les Vedas, les Upanishads et l'œuvre fondamentale des Yoga Sutras de Patanjali ont jeté les bases d'une approche holistique du bien-être physique et spirituel. Les asanas, ou postures, ont été développés pour préparer le corps à une méditation prolongée et pour améliorer la vitalité, la force et la flexibilité.
Pratique traditionnelle chinoise (Paida Lajin) :
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Le Paida Lajin est une méthode de gestion de la santé personnelle issue de la médecine traditionnelle chinoise.
Cela implique le « Paida » (tapotements) et le « Lajin » (étirements) pour améliorer la circulation de l’énergie et d’autres fluides et expulser le « sha », une substance toxique partie du sang qui est le siège des maladies latentes.
Controverse contemporaine : Bien que les praticiens l'adorent, le Paida Lajin et d'autres pratiques d'étirement traditionnelles font régulièrement l'objet de controverses en raison des préoccupations des autorités sanitaires concernant la sécurité et du manque de preuves scientifiques modernes appuyant certains aspects de leurs affirmations.
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Le lien entre les pratiques originelles d’étirements des muscles et des ligaments
Le lien entre ces pratiques dans l’histoire des exercices d’étirements des muscles et des ligaments réside dans leurs objectifs et méthodes communs. Ils utilisent tous les mouvements et capacités naturels du corps pour promouvoir la santé et le bien-être, bien qu'à travers des philosophies et des techniques nuancées. Alors que les Asanas du Yoga indien sont devenues un phénomène mondial reconnu pour leurs bienfaits sur la santé, les Asanas du Yoga Kemet et le Paida Lajin restent une pratique plus spécialisée avec des contextes culturels spécifiques. Cependant, les deux contribuent à la riche mosaïque de pratiques humaines visant à maintenir et à améliorer la santé physique. Ils partagent tous :
Objectif commun : Yoga Asanas et Paida Lajin partagent l’objectif commun d’étirements des muscles et des ligaments. Ils visent à améliorer la flexibilité, à améliorer la circulation des fluides et à promouvoir le bien-être.
Approche holistique : Ces pratiques adoptent une approche holistique de la santé, en tenant compte de l'interdépendance du bien-être physique et mental.
Intégration culturelle : Ils reflètent également l'intégration des croyances culturelles et des pratiques médicales dans l'histoire des exercices physiques et des thérapies.
Toutes fois, si vous souhaitez approfondir ces pratiques ou les intégrer à votre routine de bien-être, il est toujours recommandé de le faire sous la direction d'un instructeur qualifié.
Evolution des pratiques originales d’étirements des muscles et des ligaments
Échange culturel : Le monde antique était interconnecté grâce aux routes commerciales et aux échanges culturels, permettant le partage de connaissances et de pratiques. Il est plausible que les techniques et les philosophies des étirements aient voyagé et évolué au fil de ces interactions, conduisant à des développements parallèles dans différentes régions.
Reconnaissance médicale moderne : Ce n'est qu'au XVIIIe siècle que les étirements ont commencé à être étudiés scientifiquement. Une étude ostéologique a documenté les bénéfices des étirements pour le système musculo-squelettique, jetant ainsi les bases de pratiques modernes. Il est établi que la pratique des étirements a pris de l'importance dans les programmes de physiothérapie destinés à la rééducation motrice et dans les sports visant à améliorer les performances au XXe siècle, en particulier après la Seconde Guerre mondiale.
Diffusion mondiale : Au fil des siècles, ces pratiques ont été affinées et adaptées à divers contextes culturels. Avec l’avènement de la mondialisation, le XXe siècle a vu un regain de popularité du yoga et des exercices d’étirement indiens, conduisant à leur adoption généralisée comme éléments essentiels des routines de remise en forme et de bien-être.
Pratiques modernes : Aujourd’hui, les exercices d’étirement sont reconnus pour leurs nombreux bienfaits sur la santé, pas toujours tels qu’ils étaient perçus à l’origine. Diverses formes d'étirements, telles que la facilitation neuromusculaire (PNF) statique, dynamique et proprioceptive, sont utilisées dans le sport, la rééducation et la vie quotidienne pour maintenir et améliorer la fonction physique. Chaque méthode répond à un objectif spécifique, qu'il s'agisse de vous aider à bouger plus librement ou de préparer vos muscles à l'action.
Comme vous le réalisez maintenant, l'histoire des pratiques d'étirements des muscles et des ligaments est riche et diversifiée, avec les contributions du Kemetic Yoga de l'Égypte ancienne, des Yoga Asanas de l'Inde, du Paida Lajin chinois et d'autres pratiques d'étirement traditionnelles jouant un rôle central. Reconnaître les origines multiformes de ces pratiques nous permet d’apprécier la quête humaine commune de la santé et de l’harmonie. En continuant à explorer et à pratiquer les étirements, nous honorons la sagesse de nos ancêtres et contribuons à l’héritage de la culture physique et de la gestion autonome de la santé pour les générations futures.
Perception originel des bienfaits des pratiques d'étirement des muscles et des ligaments pour le corps
Explorons les connaissances traditionnelles entourant les techniques d'étirement des muscles et des ligaments, en considérant leurs effets à la fois sur le bien-être physique et sur le fonctionnement mental. Nous approfondirons également la dimension électromagnétique, qui comprend des concepts tels que Ka , Prana , Chi (ou Qi ), la circulation des Fluides et leur influence potentielle. Il est important de noter que le Kemetic Yoga de l'Egypte antique associe des éléments des traditions indiennes et chinoises, en mettant l'accent à la fois sur les chakras et les méridiens pour améliorer la santé physique, mentale et spirituelle.
La biomécanique de l'étirement des muscles et des ligaments
- Effets biomécaniques : Les exercices d'étirement visent à augmenter la flexibilité musculaire et articulaire, à réduire la raideur musculaire et à améliorer l'amplitude de mouvement articulaire (ROM). Ces mouvements ont un effet sur l'unité morpho-fonctionnelle « muscle-tendon » et améliorent la fonction des articulations, des muscles et des tendons, permettant des mouvements peu courants qui autorisent une circulation plus aisée de l'énergie subtile.
- Unité Articulation-Ligament-Tendon-Muscle : Les pratiques traditionnelles reconnaissent l'interdépendance de ces structures, avec des implications beaucoup plus complexes. Par exemple, la perception traditionnelle considère que toute raideur et rigidité des muscles et des ligaments est l’expression directe d’un fonctionnement mal optimisé d’une ou plusieurs unités du système du corps humain. Les étirements aident à maintenir une bonne santé et un fonctionnement optimal de l’unité articulaire, ligamentaire, du tendon et du muscle .
Points de vue traditionnels sur l'étirement
- Sagesse ancienne : Les systèmes traditionnels comme le yoga et les pratiques chinoises mettent l'accent sur les étirements pour la santé et la vitalité, car ils les considèrent comme capitaux pour préserver la souplesse du corps. Ils perçoivent son lien avec la bonne santé et surtout sa contribution unique à la capacité humaine spécifique à explorer soi-même. Les pratiques associées nécessite une « inertie volontaire et proactive » qui est impossible lorsque le corps travaille avec un mal-être et/ou un manque de souplesse physique et/ou mentale.
Dimension électromagnétique
Les pratiques traditionnelles reconnaissent universellement l’impact positif de l’étirement des muscles et des ligaments. Cette sagesse ancienne suggère qu’un tel étirement améliore la circulation des fluides dans le corps, dépassant même les fluides physiques reconnus par les autorités scientifiques modernes.
- Ka : Le Ka dans les concepts égyptiens anciens représente l'essence vitale ou la force vitale d'un individu. Il est souvent représenté comme une silhouette double et sombre se tenant derrière une personne. Le Ka est intimement lié au corps physique et y demeure tout au long de la vie. Après la mort, il continue d’exister dans l’au-delà. La philosophie fondamentale du Kemetic Yoga met l’accent sur le rôle central de la respiration en tant que conduit de l’énergie vitale. La pratique des postures dans le Kemetic Yoga vise à favoriser la flexibilité et la circulation des fluides. Les asanas du Kemetic Yoga servent de pont entre les domaines physique et spirituel, favorisant le bien-être, la conscience et la connexion à la sagesse originelle.
- Prana (Tradition indienne) : Le prana est considéré comme l'énergie vitale qui imprègne tous les êtres vivants. C’est associé à la respiration et à la conscience. Bien qu’il ne soit pas directement mesurable par la science moderne, il s’aligne sur le concept des champs bioélectromagnétiques.
- Chi (Tradition Chinoise) : Le Chi (ou Qi) circule à travers les méridiens, impactant la santé. Bien que la science moderne ne la comprenne pas entièrement, son influence sur l’équilibre énergétique est reconnue.
- Matrice du tissu conjonctif : Le rôle de l'étirement dans l'effet positif sur la composition de la matrice du tissu conjonctif est déjà théorisé de nos jours. La synthèse du collagène, l'acide hyaluronique et le renouvellement des glycosaminoglycanes peuvent être influencés par l'étirement 1 .
En résumé, les pratiques d’étirement font le lien entre la sagesse ancienne et la science moderne. Que ce soit à travers le Ka, le Prana, le Chi ou d'autres concepts énergétiques, les étirements contribuent au bien-être général, en favorisant la santé physique et la clarté mentale.
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